Le Festival du Film Coréen à Paris continue de dévoiler sa programmation

Le Festival du Film Coréen à Paris revient pour sa 19e édition du 29 octobre au 5 novembre 2024 au Publiciscinémas (133, avenue des Champs-Elysées).
À cette occasion, le festival est heureux de pouvoir mettre en lumière le travail de la réalisatrice KIM Damin dans sa section Portrait, par le biais de son premier long-métrage, FAQ, ainsi qu'un programme de courts-métrages qu'elle présentera au public français au Publiciscinémas.
Après une dernière édition sans eux, les classiques font leur grand retour avec un focus spécial sur l'animation coréenne tandis qu'une séance spéciale de Padak aura lieu en présence de son réalisateur, LEE Dae-Hee.
Au total, le FFCP vous invite cette année à découvrir près de 30 longs métrages : http://www.ffcp-cinema.com/
LE GRAND RETOUR DES CLASSIQUES
A STORY OF HONG GIL-DONG de SHIN Dong-hun
Première française / 1967 / Animation, aventure
Fils illégitime d’un aristocrate et d’une servante, le jeune HONG Gil-dong se voit malicieusement chassé de chez lui par la femme de son père. Décidé à défendre ceux qui en ont besoin, il devient l’apprenti d’un maître en arts martiaux… et compte bien punir les hommes de pouvoir qui abusent de leur autorité sur le peuple.
GENERAL TTOLI: 3RD TUNNEL de KIM Chung-gi
Première française / 1978 / Animation, aventure
Ttoli vit à l’air libre de la montagne avec ses amis les animaux sauvages. Il fait la rencontre de Sug-i, une écolière nord-coréenne à la recherche de ginseng sauvage pour satisfaire les ordres du Chef Rouge. Ttoli va alors découvrir la dure réalité des Nord-Coréens et tout faire pour leur venir en aide.
KONGJUI & PATCHUI de GANG Tae-ung
Première française / 1978 / Animation, drame
Kongjui, qui vivait jusqu’ici seule avec son père, voit arriver dans sa vie une belle-mère et une demi-sœur, Patchui. Ces dernières lui mènent la vie dure dès que son père a le dos tourné. Lorsque la possibilité se présente pour la jeune fille de se marier avec un fils de bonne famille, Patchui et sa mère vont tout faire pour empêcher cette union.
SÉANCE SPÉCIALE : PADAK
Le Festival du Film Coréen à Paris a décidé de mettre plus souvent à l’honneur les longs-métrages d’animation. En plus de la section Classiques qui leur est dédiée cette année, nous avons donc choisi de mettre en lumière un film inédit qui a marqué l’animation coréenne. Il s’agit de PADAK, premier long étonnant datant de 2012, que son réalisateur LEE Dae-Hee va présenter lui-même au FFCP lors d’une séance exceptionnelle.
PORTRAIT : KIM DAMIN, L'IMAGINAIRE FACE AU MONDE
*rencontre avec la réalisatrice*
Depuis bientôt deux décennies, le Festival du Film Coréen à Paris s’attache à offrir une belle place aux cinéastes émergents. Et la section Portrait, qui existe depuis une douzaine d’années, est probablement celle qui symbolise le mieux cette volonté, invitant une réalisatrice ou un réalisateur à venir présenter son travail, de ses courts-métrages à son premier long.
Après LIM Oh-jeong (HAIL TO HELL) en 2023, c’est KIM Damin qui se trouve cette année mise en lumière. Elle sera présente au FFCP pour présenter quatre courts-métrages : deux réalisés par ses soins et deux sur lesquels elle a travaillé au sein de l’équipe technique. Et bien sûr FAQ, son premier long-métrage. Un film qui nous a séduit par sa capacité à tisser un récit iconoclaste. Comédie sur le monde de l’enfance au premier abord, le film de KIM Damin glisse à mesure qu’il progresse vers une folie inattendue. Et en chemin nous fait voir le monde à hauteur de sa jeune héroïne, les doutes, les interrogations, la solitude, la difficulté à comprendre l’univers des adultes, et l’imagination fertile comme remède à tout cela et à bien plus encore.
KIM Damin sort des sentiers battus, joue avec les attentes, s’interroge sur l’obsession de la société pour l’ultra-scolarisation et l’incapacité des “grandes personnes” à laisser leur progéniture profiter de de ce qu’ils sont, des enfants. En faisant elle-même preuve d’une imagination étonnante et pleine de promesses pour la suite de sa carrière.