Dire que l’on avait l’espoir de voir de nouveau arriver un film Alien de qualité est peu dire et avec un Fede Alvarez qui s’impose dans le monde de l’horreur aux commandes et une preview en sa présence il y a quelques semaines à Paris qui nous avait plus que rassuré on attendait avec grande impatience de voir le résultat final.

Et quel spectacle, surtout dans une bonne salle comme en Imax. 

Les attentes des fans de la saga étaient nombreuses et Fede l’a bien compris en revenant aux sources de l’horreur et de la franchise et en faisant le lien naturel le pont entre un premier Alien au suspense insoutenable et un Aliens le retour qui faisait la part belle à l’action. 
Dans ce Alien Romulus le film emprunte aux deux ses grands moments de bravoure, arbore un esthétisme superbe, glauque, craspec à souhait, se joue de son environnement, s’inspire même de jeux vidéo de la saga et donne dans le viscéral, l’horreur véritable et cette présence menaçante. 
Les Facehugger, ces espèces d’araignées prennent une autre dimension dans le film et ont un vrai rôle à jouer. C’est intéressant justement de prendre des monstres déjà existants et de les traiter différemment. Les aliens sont du plus bel effet et terrifiants. En parlant design Fede se rapproche de l’univers de Hr Gigger et un côté très sexuel sur les monstres, les appendices, les séquences/ gros plans. 
Côté casting à part Cailee Spaeny découverte dans le très bon Civil War le reste est beaucoup moins connu. Un choix délibéré de Fede Aalvarez qui nous avait dit il n’y a rien de mieux qu’une bande d’amis qui va se faire massacrer. Pour les émotions c’est op et on ne le contredira pas. 

Ah oui bien sûr le film est gore avec quelques mises à mort sympathiques et joyeusetés du genre. 
Quelques surprises et clins d’œil vous attendent dans le film mais comme d’habitude on vous laisse les découvrir. 

Alien Romulus sait distiller de bons frissons, un rythme soutenu, des grosses séquences qui faisaient pâlir les amateurs de jeux et d’autres plus intimistes et s’impose comme un des meilleurs opus de la saga. On en voudrait même encore.