Nos avis sur les films et nos impressions

Nicolas Leprêtre
Lundi 10 mars 2025 - 08:21
sadique master 2025

Dossier : Festivals

Retrouvez nos avis sur les films de cette édition et nos impressions. 

10 ans déjà que le Sadique Master Festival rassemble autour de films undergrounds, extrêmes, différents et propose une alternative au cinéma traditionnel en plein Paris au cinéma des 5 Caumartins.

Bravo à Tinam et son équipe pour un festival qui dure dans le temps et vaut le coup d’œil sans jeu de mot vus les films que l’on peut y voir. 

Pour cette édition anniversaire en plus bien sûr de la programmation et de la venue de l’acteur et du réalisateur l’équipe de No Reason nous a fortement gâté avec un programme haut en couleurs et la suite et même les origines de la Promenade. 

Niveau fausses BA on a aussi été servis avec le Sadique Master Universe ! Mais alors que dire de la désopilante Famille en Bronze, parodie sous exta et surtout gore , déviante, cul et irrévérencieuse à souhait. Un vrai bonheur et qui a donné le ton de cette édition. Car oui si on regarde des films sadiques cela n’empêche pas de se marrer et de partager avec d’autres fous ! 

Pour les plus courageux il y avait également cette année une double performance live dans un lieu tenu secret : Absolument pas pour les âmes sensibles surtout qu’une partie était vraie donc si vous n’aimez pas le sang. 

Team

Et voici nos avis sur les films et courts que nous avons vu pendant le Festival : 

My crepitus (I never left the white room)

My Crepitus

L'histoire :

Jeffrey est fou. Il végète dans sa cellule en psychiatrie. Après avoir violé et assassiné une jeune femme, il est soigné par le Dr. Nathaniel. Mais régulièrement, des visions cauchemardesques lui permettent de s'échapper de sa cellule et d’emporter avec lui son psychiatre dans cet enfer.

Notre avis :

Bienvenue en enfer et dans la tête d'un malade. My Crepitus est un film expérimental qui pourrait faire croire à un gros bordel mais s'avère bien plus construit qu'il n'y parait et remonte dans l'esprit et sonde l'âme humaine au fur et à mesure. il se nourrit de l'étonnement, de la perte de repères du spectateur en l'abreuvant d'images saturées, de cris, de sang. 

Une vraie expérience ciné qui ne laisse pas indifférent mais qui peut totalement déstabiliser. En même temps cela colle parfaitement au sujet de la folie, de l'esprit, du mental et ce mix improbable d'images, de fantasmes et de morts. 

De quoi rentrer dans le vif du sujet pour commencer le Festival. 

Reality Killers

reality Killers

L'histoire :

Un tueur en série pervers surnommé « Le Sculpteur » présente au spectateur sa vaste collection de cassettes vidéo de snuff numérotés. Par ces fragments audiovisuels dérangeants il expose une partie de sa vie et nous fait partager ses réflexions malsaines.

Notre avis :

Si le film peut paraître un peu plus mainstream dans le sens où l'on suit un Serial Killer en mode confessions qui nous montre ses jolies cassettes de SNUFF et en même temps se trame en fil rouge une autre mise à mort il n'en est rien et entre son protagoniste ultra dérangé dans sa façon de parler, son paraître, ses mises à mort et ses vidéos ultra glauques forcément on a beaucoup apprécie ce film. 

C'est très gore, violent, malsain c'est ce que l'on souhaite voir dans ce Festival. C'est plutôt bien foutu et assez brut sur sa fin. Dear Mary :D 

Un film moins experimental mais plus direct et qui comble un vrai manque dans les films de serial killers traditionnels où l'on évoque plus que l'on ne montre. 


Underground Breath

underground breath

L'histoire :

« Underground Breath » offre une véritable plongée au cœur du processus même du cinéma underground – à dissocier du cinéma strictement indépendant – à travers la scène germanophone la plus radicale où les limites sont souvent franchies et la morale souvent dépassée.

Notre avis :

On finit cette 10ème édition sur un documentaire sur le cinéma underground bien différent du cinéma indépendant même si en quelque sorte il en fait partie aussi avec d'autres questionnements sur le don de soi, le jeu des acteurs et actrices, ce qu'ils sont prêt a faire devant une caméra car souvent certaines scènes ne sont pas simulées entre sexe et mutilations. 

D'ailleurs ce docu n'est pas avare en scènes de nudités avec des full frotal et des actrices qui s'amusent avec des squelettes. 

On passe derrière la caméra et on suit un behind the scene en fil rouge et quelques extraits d'autres films du réalisateur. 

Assez dérangeant mais intéressant pour comprendre un peu mieux le process de ce cinéma. 

COURTS-METRAGES

fister


Une nouvelle édition des courts sadiques qui a tenu toutes ses promesses avec en premier Fister et son approche totalement décalée des nouvelles techno et des sex dolls; humour, gore, déviances tout y est et Laurence R. Harvey invité du festival et qui y tient le rôle principal a reçu une ovation du public. 

Mentions spéciales aussi à A perfect child of Satan de l'illustre Lucifer Valentine avec cette femme qui fait la mauvaise rencontre via un site, un court en deux parties et une musique inquiétante qui se met en place jusqu'au climax ultra violent et fatal; et à Cured avec Michael Berryman toujours aussi inquiétant sous les traits du chirurgien. 

Laurence R harvey

Laurence R Harvey membre du jury et acteur de Fister. Copyright photo Nicolas Lepretre pour @sallesobscures

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