Il y a de ces films, de ces projets, de ces expériences qui marquent la vie d’un cinéphile et quand des frenchies s’attaquent au film de genre, à la science-fiction on ne peut pas passer à côté d’autant que Blood Machines est fait avec envie, avec des moyens limités mais beaucoup de créativité et d’ingéniosité.

Au final un moyen métrage qui passe comme un trip erotico fantastico sensuel qui nous entraîne dans une expérience cinématographique où images et musique se mêlent à merveille et nous transportent ailleurs. Un film unique en son genre.

On vit véritablement quelque chose à la vision du film avec cette image, cette colorimétrie, ces corps féminins magnifiés, cette réflexion sur l’humain et la machine, la place de la femme dans l’univers.

On abandonne tout ce qu’on a déjà vu et on rentre dans ce voyage onirique sublimé par la musique de Carpenter Brut.

Blood Machines est un film ovni, un film multi-genre et surtout une proposition audacieuse naviguant à travers les siècles et les époques.