Si l’on devait résumer ce film : Une histoire un peu folle qui surfe sur les sentiments. Un très beau film profondément humain.
Cette vallée des Fous porte bien son nom et surtout celui d’un homme, restaurateur par défaut et en pleine dépression vivant au-dessus de son restaurant avec son père et sa fille et surtout cultivant un peu trop l’amour de la bouteille et le délaissement parental. Et cet homme décide de se lancer dans une histoire invraisemblable le Vendée Globe virtuel mais à bord de son bateau au fond du jardin dans les mêmes conditions en n’étant jamais ravitaillé et en communicant avec l’extérieur par radio et Visio. Oui c’est fou. 

Jean-Paul Rouve, acteur caméleon qui oscille toujours entre comédie et drame incarne avec brio ce personnage totalement perdu suite au décès de sa femme et qui se laisse aller mais avec cette aventure va faire un gros travail sur lui-même et les autres et un sevrage difficile. 
La vallée des Fous est le film des contrastes, des contradictions, des sentiments refoulés, exacerbés et cette communication devenue difficile voir impossible entre un père et sa fille. 

Une quête, un voyage rédempteur semé d’embûches qui prend la mer de la sensibilité et nous entraîne dans son sillage et l’âme humaine.