Il aura fallu attendre un bon paquet d’années pour voir enfin une suite au cultissime Tron des studios Disney qui en son temps avait révolutionné le monde du Cinéma et des Effets Spéciaux en lançant les premières images de synthèse. Qui ne se souviens pas de ces fabuleuses (à l’époque) courses de motos et ses couleurs très flashy. 
Depuis les effets spéciaux et autres images informatiques ont beaucoup évolué et nous avons eu le droit a des merveilles comme Avatar. 

Quid de Tron l’héritage ? Une véritable claque visuelle et sonore, une merveille de technologie, un voyage dans un univers riche, coloré et fantastique. D’entrée le spectateur est plongé dans l’histoire et par un rythme très soutenu s’imprègne de l’ambiance et des décors. 

Tron l’héritage jouit d’un character design sublime, une véritable débauche d’effets visuels et une bande-son enivrante par Daft Punk.

Les 30 premières minutes du film ne laissent guère de répit et on se laisse emporté avec un regard amusé et enfantin dans ce Monde mystérieux. 

Le gros reproche du film, qui si il n’évite pas certains clichés, propose une histoire assez conventionnelle mais qui colle pourtant bien à l’univers, viens de son rythme, très soutenu au départ et qui est plombé par une scène : la rencontre du père et du fils. Cette scène n’est pas ratée en soit mais coupe complètement l’élan du métrage. Difficile de se remettre dans l’action ensuite et pourtant la seconde partie réserve de très beaux moments. 

On regrette aussi le ratage du personnage de Clu ( Jeff Bridges « jeune ») qui est trop inexpressif. Vraiment dommage sur ce point d’autant plus pour l’un des persos principaux.

Tron s’impose néanmoins comme une vraie expérience visuelle et sonore.