Il y a ces films qui touchent particulièrement et nous ramènent à une réalité à la fois triste, mélancolique et de fin de vie : la maladie de nos aînés. Dans un beau matin c’est l’actrice Léa Seydoux qui est confrontée à vivre avec son père atteint d’une maladie neurodégénérative. Le père est incarné avec force par un Pascal Greggory méconnaissable.

Il y a les doutes, la progression de la maladie, le sentiment d’abandon, les larmes mais au-delà il y a aussi une histoire d’amour entre cette jeune femme et un homme marié, un peu de bonheur et de plaisir qui vient se percuter avec le drame.

Mia Hansen-love réalise un film très pudique, bienveillant qui nous confronte nous aussi à ce destin, à cette condition humaine et cette question fondamentale : comment aborder la maladie, la vieillesse et l’inexorable descente vers la mort.

Le film n’est en aucun cas démoralisant, bien au contraire il est juste beau, parsemé de moments de vie, de textes, d’envolées et surtout très humain.